Édition 2012

14h00 - Randonnée pédestre “à la recherche du la (440 hz)”

RDV place de la croix

Photo © Sébastien Fanger

Découverte de la planèze faynoise
et concert floral !

Se munir d'une bonne paire de chaussures ad'hoc, d'un tee shirt (il peut faire chaud), d'un pull-over (il peut faire froid) et d'un imperméable (il peut tomber des cordes !), de crème solaire et d'une bonne paire de lunettes de soleil (quand il apparaît - et oui ! - l'astre tant désiré cogne durement à cette altitude), sans oublier une gourde d'eau fraiche remplie préalablement à l'une des deux fontaines du village. Pas besoin de carte ni de boussole, Michel Savrot sera votre guide dévoué !

Archive Vidéo, la randonnée de l’édition 2004

18h00 - Koko le Clown (Ciné-concert)

au Domaine de Mathias

Photo © DR

Spectacle jeune public à partir de 6ans : Koko le Clown, sur les films des Frères Fleischer, créateurs de Popeye, Betty Boop, Superman. les Frères Fleischer sont également à l’origine de l’une des premières stars de l’animation : Koko le Clown, popularisé au début des années 1920. Burlesque, magique, absurde, revoir les Koko aujourd’hui c’est constater l’extraordinaire liberté avec laquelle les deux frères abordaient l’art de l’animation et du cartoon, pratiquaient le surréalisme sans même connaître ce mot. En mêlant musique acoustique et électronique, Jean Bolcato et Guy Villerd proposent de revisiter quelques films, en petites histoires musicalisées, entrecoupées de chansons et de quelques surprises.

Avec :
Guy Villerd, saxophone ténor, laptop
Jean Bolcato, contrebasse, voix
Thierry Cousin, son

Koko le clown - ciné-concert Arfi par collectifarfi

21h00 - Carla Pires

au Domaine de Mathias

Photo © DR

Carla Pires viendra directement de Lisbonne nous chanter du fado. Chant à la fois teinté “d’ici et d’ailleurs” par les navigateurs portugais, reposant en partie sur des poèmes de troubadours du moyen-âge, s’habillant des complaintes issues des chants des Maures ayant envahi le Portugal. Ce bouillonnement de la société duquel sortent généralement les grandes révolutions, a quant à lui induit au Portugal des flots de créativité, donnant naissance à des courants et à des formes d’expression diverses et nouvelles, dont le fado. Le fado a trouvé sa réelle expansion dans ce contexte de mouvance sociale, et de tumulte de la pensée. Cette expression musicale a d’abord été assimilée et associée à des mélodies et des danses afro-brésiliennes. Le fado trouve d’abord son âme enveloppé de guenilles déchirées, entre aventuriers, brigands, ivrognes et prostituées dans les recoins des tavernes ornant les quartiers populaires ou on invente une phrase qui restera dans l’histoire du fado : « Silencio, que se vai cantar o fado » (Silence, car on va chanter du fado !).

« Le fado est une sorte de château magique sans limites d’espace, dans lequel chacun peut vivre ses émotions en toute intimité, y rencontrer les fantômes qui lui ressemblent, pour y puiser sa propre lumière. »

Mario Pontifice

Sur scène, Carla Pires met en valeur avec beaucoup de subtilité, d’humanité et de sincérité, la mélancolie de ses chants d’amour perdu et de ces destins non choisis, de ce que d’autres ont appelé « les larmes de Lisbonne » , servis par une belle voix d’alto, très pure, et des accompagnateurs brillants. Ses deux guitaristes (guitare classique et guitare portugaise) proposent avec une remarquable assurance, un accompagnement au rythme très vif, musique sensuelle, dansante et néanmoins toujours teintée d’une certaine mélancolie. La guitare basse, dans un registre plus moderne, apporte des couleurs plus jazz à l’ensemble.

Avec :
Carla Pires, voix alto
Paulo Parreira, guitar portuguaise
Luis Pontes, guitare classique
Ricardo Cruz, guitar basse

Carla Pires, Rota das Paixões