Le Happy Hot Jazz band est un sextet amoureux du jazz New-Orleans. Ces musiciens, membres de l'association Jazz en Velay, vous ferons partager leur plaisir de jouer un répertoire qui va des standards traditionnels du jazz à la chanson française contemporaine (Gainsbourg, Brassens...).
Bonne matinée New-Orleans !
Avec : Lionel Verdier, soubassophone Serge Vialle, banjo Jean Présumey, washboard André Crouzoulon, trombone Alain Bruno, clarinette si bémol Gérard Blanc, saxo soprano
15h00 - Evelyne Lohr - Atelier de marionnettes
Chez Marc & Jacqueline Taberner
(ancien hôtel du Lignon) Place de la Croix
Évelyne Lohr, animera pour les enfants à partir de 5 ans un atelier de création et fabrication de marionnettes
Marionnettiste professionnelle, Evelyne Lohr a récemment collaboré avec la Compagnie les ombres portées sur le spectacle “Les Somnambules” au Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières.
18h00 - Mario Stantchev & Lionel Martin - “Jazz Before Jazz”
À la ferme de Mathias
Un ami me mit entre les mains les partitions d’un compositeur que je ne connaissais que de nom. Totalement séduit, j’en parlai à Lionel ; lequel, à son tour, se passionna pour ces rythmes piochés aux Caraïbes, en Louisiane ou au Brésil, précurseurs du ragtime en plein milieu du XIX siècle romantique! Quelle formidable indépendance d’esprit devait avoir Louis Moreau Gottschalk, pour puiser dans des sources aussi éloignés des goûts de son époque…
Notre idée a été de rechercher - sur le mode onirique plutôt que musicologique - les racines frondeuses de ces mélodies que Gottschalk a « civilisées » en en édulcorant, notamment, la rythmique complexe (Bamboula, par exemple). Et de les accommoder à notre sauce harmonique, rythmique et formelle.
« Magnifique idée que d'aller chercher chez Louis Moreau Gottschalk, natif de La Nouvelle Orléans, une source du Jazz (…) et décidément, le génie propre du jazz, c'est bien de réinventer chaque fois la musique. »
À la fin de sa brève existence, Louis Moreau Gottschalk laisse environ 350 oeuvres, principalement pour le piano. Près de 150 ans plus tard, la réunion de Mario Stanchev et Lionel Martin autour de quelques-uns de ces morceaux nous les remettent joliment en perspective !
Avec : Mario Stantchev, piano Lionel Martin, saxophones
21h00 - Émile Parisien & Vincent Peirani - “Belle époque” Jazz
À la ferme de Mathias
Un saxophone et un accordéon sur scène… seulement. Vincent Peirani et Émile Parisien sont deux virtuoses maintes fois reconnus par leur pairs qui ont mis déjà leur talent respectif au service de nombreuses personnalités du jazz international. Parmi leurs nombreux projets personnels ils en ont un en commun celui du quartet de Daniel Humair. Aussi ils se connaissent fort bien et même si ce duo était encore inédit sur scène à ce jour leur conversation fusionnelle est impressionnante.
Vincent Peirani a joué avec Michel Portal notamment, et nous aurions pu l’applaudir au récent concert de Youn Sun Nah puisque c’est lui qui donne sa pulsation vitale dans le dernier album de la chanteuse : ”Lento” (NDLR : meilleur vente de jazz du moment et dixième toutes catégories confondues). A son talent de musicien s’ajoute une esthétique de l’accordéoniste sur scène; les deux musiciens ont une gestuelle très personnelle, mais ce soufflet qui s’ouvre et se referme tel la roue du paon : c’est particulièrement beau. Incontestablement Vincent Peirani représente un des renouveaux de l’accordéon jazz.
Émile Parisien, lauréat du prix Django Reinhardt 2012, a été récemment aux côtés de pianistes comme Yaron Herman ou Jacky Terrasson, sa virtuosité associée à un entêtement du respect de la mélodie et de l’harmonie en fait un partenaire hors pair.
Au menu ce soir, des compositions des deux artistes, propices aux voyages. C’est comme s’ils nous proposaient les bandes originales de films inédits; une ritournelle qui aurait pu accompagner Amélie Poulain dans ses péripéties; une valse qui aurait pu faire danser les invités d’un mariage champêtre pendant un “été meurtrier” ; une musique aux accents tziganes qu’Emir Kusturica n’aurait pas renié pour bercer “le temps des Gitans”. Deux instruments seulement sur scène, mais des tonnes de possibilités, le saxophone peu percuter,l’accordéon peut assurer la rythmique ou la participation d’un séquenceur ; et tous les deux nous entraînent vers des voyages enchantés avec leurs soli enivrants.
Avec : Émile Parisien, saxophone soprano Vincent Peirani, accordéon